Les amis de l'orgue
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Descriptif de l'instrument

Historique

L'orgue de l'église Saint Georges était un curieux instrument, fait d'éléments offerts par Felix Mayol à Ste Jeanne d'Arc de Toulon, datant du XIXème siècle et originaires de Laragne (3 claviers noirs de 53 notes à accouplement à tiroir, pédale de 15 notes, 8 jeux identifiés, ensemble étonnant qualifié de "biniou à la noix de coco" par l'abbé Ehret en 1998). D'après le chanoine Bonnin en 1987, il aurait été fait de 2 orgues de salon assemblés. Des éléments subsistants ("ce matériel n'était pas très bon et je n'ai pas voulu m'en encombrer, tout a été brûlé sauf le moteur que j'ai repris et quelques tuyaux" disait Renévier en 1972) ont été incorporés après la guerre d'Algérie à un instrument rescapé de St Joseph de Sétif à Bougie (aujourd'hui Bejaia), du facteur Michel Merklin et Kuhn de 1926 ou 1930 selon les sources --- remonté par René Renévier de Marseille en 1971 --- au buffet inutilement retravaillé par Laval et Thivolle en 1993.

La piètre qualité du résiltat conduit la paroisse à sagement envisager son remplacement pur et simple par un instrument d'occasion de meilleure qualité, au style défini, qui a été construit par Gustav Steinmann en 1972. Il a été acheté à une paroisse de Bielefeld, ville nord-allemande située entre Hanovre et Dortmund, en septembre 2005 et remonté en décembre 2005 par Yves Cabourdin, facteur d'orgues à Carcès sous la maîtrise d'œuvre de Michel Colin.

C'est un instrument typique de la facture germanique des années 70 : basse pression 55 mm et pieds ouverts, c'est la technique du plein-vent ici parfaitement dominée par le facteur, qui a su maîtriser un savant dosage entre la dynamique du son et la plénitude de la fondamentale. Si le buffet asymétrique surprend, il reste un projet de complément esthétique qui a été ajourné. Les travaux ont donc seulement consisté en un remontage à l'identique de l'orgue Steinmann, sans autre modification que le remplacement de quelques tuyaux égarés et la diminution du buffet en hauteur. Puissant, en regard du nombre de ses jeux, il remplit très bien l'édifice et mérite une mise en valeur appuyée.

L'instrument a été, à cette occasion, accordé au tempérament Kirnberger III. Il a été inauguré par Michel Colin et béni le 24 septembre 2006.

Composition

Premier clavier (54 notes) Deuxième clavier (54 notes) Pédale (27 notes)
Rohrflöte 8' (tout en étain)
Prinzipal 4'
Mixtur 4 fach
Gedackt 8' (tout en chêne)
Rohrflöte 4'
Prinzipal 2'
Tertian 2 fach (2 rangs de quinte + tierce principalisées)
Oktave 1'
Subbass 16' (tout en étain)
Nachthorn 4'

Tirasse I, II et accouplement II/I.


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